A défaut de débat, nous avons le droit à des sobriquets pour qualifier les adversaires politiques. Rien d’autres à dire sur le projet de François Hollande à part qu'il ressemble à un capitaine de pédalo ou encore pire, à l’éléphant Babar ? Pourquoi se moquer de la taille de l'un ou de l'autre? Les phrases et les qualificatifs fusent dans tous les sens et nul n'est épargné.
Comment allons-nous arriver à convaincre à aller voter en continuant cette manière de communiquer en cette période où les pouvoirs financier n’ont même plus la décence de se cacher derrière les soi-disant décideurs ?
La presse a aussi une responsabilité et nous devons l’aider à ne pas mettre l’accent sur les petites phrases au profit de la confrontation des idées. C’est vrai, qu’une phase atypique est très accrocheuse et donc vendeuse.
Bref, nous ne sommes de moins en moins des citoyens pour devenir des consommateurs de petites phrases.
Les fils des marionnettistes sont de plus en plus solides et de moins en moins visibles.
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