Dans les paradis fiscaux, ce n’est pas moins de 26 000 milliards
de dollars qui dorment. Cette somme quelque peu rondelette,
appartient à un dix millième de la
population mondiale, ne fait pas fonctionner l’économie. Pire encore, elle la
sclérose.
Plus l’on est pauvre, plus notre argent circule et fait fonctionner
l’économie. Cette menue monnaie passe de main en main et permet au passage de
faire vivre. La majeur partie des riches déposent leurs précieux dividendes
dans les paradis fiscaux et évitent alors de contribuer à l’effort général.
En France, c’est autour de 70 milliards qui s’envolent chaque
année ! En même temps les gouvernements, qu’ils soient de droite comme gauche,
demandent aux habitants de faire des économies (50 milliards cette année) afin de
rembourser une dette non remboursable ou de les reverser aux grosses
entreprises.
La dette est tellement importante que nous remboursons
rarement le capital. Nous ne payons donc que les intérêts. Nous offrons donc de
l’argent aux actionnaires dont les riches, ceux qui placent dans les paradis
fiscaux, forment le principal bataillon a côté de quelques petits porteurs.
Les reversements aux entreprises, vont rarement vers la PME
(Petites et moyennes entreprises) et encore moins vers l’artisanat alors qui
sont les principaux moteurs d’économie et d’emplois mais vers les très grosses
entreprises qui les retournent immédiatement aux actionnaires. Les mêmes qui
possèdent les banques et qui utilisent les paradis fiscaux.
La boucle est ainsi bouclée, une bonne partie du produit de
notre travail va vers ceux qui ne travaillent pas. Pas les chômeurs ou les autres
utilisateurs de la solidarité, mais les actionnaires.
Alors que pouvons-nous faire ?
Nous pouvons tenter de changer les choses démocratiquement en
allant voter ce week-end. Pour ma part je choisirai une liste écologiste qui s’engagera
dans la lutte contre les paradis fiscaux et les traités de libre-échanges.
J’attends, tout comme vous surement l’enveloppe avec les
professions de foi, et ainsi faire le tri parmi la vingtaine de listes.
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