Le sujet du moment en politique est la mise en place d’une
primaire à gauche pour les élections présidentielles de 2017. La droite qui est
dans l’opposition en organise une les 20 et 27 novembre. En 2012, le PS en
avait organisé une, ils étaient alors dans l’opposition. Les Verts en ont mis
en place une également.
En fait, la primaire est une chose pour ceux qui sont dans l’opposition.
Ce ne semble pas être le cas pour ceux qui sont dans la majorité. La démocratie
chez nos politiciens n’est pas une question de gauche, de droite et centre ou
d’ailleurs, c’est une question de posture face au pouvoir. Sans aucun doute,
les politiciens sont plus démocrates quand ils sont dans l’opposition.
Dans le cas qui nous est posé, c’est simple. Sans primaire,
nous aurons face à Marine Le Pen, soit Nicolas Sarkozy, soit François Hollande.
C’est-à-dire les deux que personne ne veut sauf ceux qui veulent voir un membre
du FN se retrouver à la plus haute fonction de cette République. Si, il y a des
primaires, les cartes devraient être redistribuées et ces deux compères
risquent de ne pas s’en sortir.
Les primaires, une à droite, une à gauche, risquent de valider
d’autant plus le système de bipartisme de la cinquième République. Un
bipartisme, qui n’est plus contrarié par le FN, mais écrasé.
Je pense que nos roi-élus sont incapables de réformer cette
république. Hollande proposait des primaires s’il était élu, maintenant il n’en
veut plus. Sarkozy n’est voulait pas quand il était président, il en veut
maintenant. Virons ces deux rigolos et s’il faut passer par des primaires pour
y arriver, allons-y.
La débilité de ces primaires, c’est que les personnes de
droite iront voter à celle de gauche pour faire gagner Hollande. Les personnes
de gauche, iront eux, à celle de droite pour faire gagner Sarkozy.
En fait, primaire ou pas, les deux bêtes à faire élire le FN
risquent fortement de gagner. En attendant, ce sont toujours les mêmes qui trinquent.
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