Mail envoyé à la rédaction de la La Voix du Nord de Béthune
Bonjour
Je viens de lire avec attention
l’article de la Voix du Nord de ce samedi 16 février 2013 sur la situation d’une
famille vivant dans un logement indigne.
La municipalité a mis en place des
dispositifs pour aider les habitants dans un premier temps par des mesures
individuelles, et dans un second temps par des mesures
collectives.
Les services logement et foncier
sont à la disposition des populations concernées (habitants comme bailleurs). Je
me rends également parfois sur place.
Malgré les mesures engagées, l’effet
de la crise tombe sur les plus précaires. Nous remarquons qu’il y a de plus en
plus de familles qui ont du mal à régler des loyers qui sont parfois trop élevés
par rapport à la valeur du bien loué.
Il y a des propriétaires honnêtes
mais parfois dépassés par la charge de travail que demande la location. Il y en a
d’autres, qui ont pignon sur rue, dont les valeurs sont véritablement douteuses.
Ils sont prêts à tout : ils mettent la pression sur leurs locataires, préfèrent
engager des procédures judiciaires plutôt de faire les travaux ou s’adjoindre
l’aide de personnalités! Peut-être est-ce un des rôles de la presse de les
interviewer ? Je suis disponible pour une confrontation
d’idées.
La ville n’a pas la vue sur la prise
de bail, toutefois il est possible de se renseigner auprès des services si le
logement fait partie de l’observatoire. Les bailleurs, eux, savent si leurs
logements sont dans l’observatoire. La ville a par contre vision sur les achats,
et nous rencontrons les futurs propriétaires de logement à risque. C’est
d’ailleurs un moment idéal pour rappeler les règles d’urbanisme (PLU et ZPPAUP)
mais aussi de proposer des aides techniques et même parfois
financières.
Il y a des propriétaires sérieux et
des locataires sérieux mais il y a aussi des propriétaires avides et des
locataires indélicats. Vous avez eu raison de préciser que le fait de cesser de
payer les loyers, même s’ils sont déraisonnés, nuit au
locataire.
Nous sommes aussi confronté à une
autre situation: trop de densité ne permet pas à l’épanouissement de toutes et
tous. Ce débat est philosophique, écologique et financier.
Vous souhaitant une bonne
journée
Henri-Claude
Honnart
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