Le ras le bol fiscal existe dans notre pays et
l’on voit apparaitre des mouvements où des corporations différentes, et parfois
aux valeurs antagonistes, s’unir pour battre le pavé. Je parle, bien entendu,
des bonnets rouges. Ces personnes veulent moins d’impôts et détruisent des
biens publics, ce qui, là aussi n’est défilement compréhensible.
Autre fronde et largement comprise, celles des
artisans et commerçants qui ne se retrouvent plus dans la multiplication des
taxes, cotisations et obligations administratives.
Mais la réelle incompréhension reste le
labyrinthe des allocations qui crée un fossé entre habitants. Jeu dans lequel
certains partis politique en profitent pour prendre ou garder les pouvoirs.
Face à ses tourments, notre gouvernement c’est
lancé dans une campagne de communication sur une éventuelle réforme fiscale.
C’est peut-être l’occasion de parler de l’allocation universelle dont je suis
un fervent demandeur qui remplacera l’idée, parfois dégradante, d’allocation au
profit d’un droit. L'occasion aussi de modifier le curseur entre les fiscalités sur
le travail en la réduisant et la fiscalité écologique en l’augmentant.
L’idée d’une allocation universelle n’est pas
nouvelle puisque qu’elle puise sa naissance dans la philosophie des Lumières et
est régulièrement proposée par divers économistes de tous bords. Du côté
politique, des élus ce sont positionnés pour être d’accord pour l’ouverture du
débats : Arnaud Montebourg, Jean-Marc Ferry,
Yves Cochet, Christine Boutin, Dominique de Villepin ou encore Alain Madelin…..
Aux États-Unis, c’est Martin Luther King qui en a parlé dans un de ses écrits.
Bien entendu, il faut une réforme
fiscale et nous l’attendons tous. Reste à savoir si ce gouvernement et ses
détracteurs seront capables de nous proposer un projet cohérent qui intégrera
un revenu de base pour toutes et tous.