N'en faisons pas un fromage

Le 1^er avril est le jour où l’on organise des canulars, et quand nous avons appris que les quotas laitiers allaient disparaitre ce jour là, c’est la date qui a fait le plus réagir.

Or, c’est bien sérieux plus de quotas et les paysans pourront produire autant qu’ils le désirent. Fini la garantie que la production soit limitée. Je me souviens de ces stocks de beurre achetés par l’Europe, il y a de nombreuses années. Ou inonder encore plus les pays pauvres.....

Les quotas n’ont pas été la panacée non plus et les prix ont parfois chuté et des quantités importantes de lait ont été déversées dans les champs.

Face aux usines à vaches que l’on trouve en Allemagne et maintenant depuis peu en France, ce sera encore plus difficile pour nos paysans.

Ce changement risque d’apporter d’autres soucis et les distributeurs, vont pouvoir faire jouer encore cette compétition. Si la première année l’on ne verra pas les dommages collatéraux de cette « innovation », la seconde année verra les changements s’installer.

 

Je pense qu'ils faut, à tout prix, que nos paysans s'engagent vers la transformation (fromages, yaourts, beurre fermier) et organisent des circuits courts.

Ainsi j’ai décidé de me retirer de mes activités associatives et politiques et de m’engager dans la transformation et la mise en place de circuits courts. Pourquoi pas un fromage à la Burid’Ane. Il faudra toutefois faire cohabiter la vache et l’âne....