Nous sommes tous atterrés par les morts en méditerranée. Pourquoi
ces personnes quittent, leurs villes, leurs villages, leurs parents et prennent
autant de risques? Il faut avoir un certain courage pour faire plus de 500
kilomètres sur un petit bateau bondé plus que possible. Je veux bien croire qu’ils
soient, pour quelques-uns, manipulés par des passeurs qui sans vergogne les
envoie, sinon vers la mort, vers l’insécurité. Mais pour la majeur partie des
autres, ce sont des raisons économiques, sociales et humanitaires.
Si nous mettions fin à la misère dans ces contrées, ce
serait bien pour eux…. et pour nous. Un sondage précise que plus 75% des français
ne désirent pas recevoir ces demandeurs de vie normale. Ceci vient certainement
d’une peur de l’autre. Une angoisse qui
est et a été utilisée par une partie de nos chers politiciens.
L’observatoire des inégalités explique que moins de 10 % de
la population mondiale détient 83 % du patrimoine mondial. Impressionnant non ?
Mais aussi que 70% de la population ne possède que 3% de ce patrimoine.
L’Amérique du Nord et l’Europe en possèdent
65 %.
Si l’on partageait le patrimoine mondial à égal pour tous,
nous aurions chacun 35000 €!
Alors qu’actuellement 10% de la population mondiale possède
300000€ ! et 70% de la population n’a que 1500€.
Les différences sont telles entre les populations que l’on
ne peut que comprendre que les uns cherchent à se reprocher des autres. Nous
pouvons ériger des murs autant que l’on veut, ceci n’empêchera pas les personne
de les franchir. En quoi un mur gênera quelqu’un qui a fait 500 km dans un
rafiot.
Alors que faire ? Pour ma part, il faut organiser des
actions à courts, moyens et longs termes. Sauver ces personnes qui sont en
danger de mort. Accueillir avec dignité les rescapés. Organiser un mieux vivre
pour toutes et tous là où ils le veulent et ceci ne se fera qu’en partageant nos richesses
et cesser d’utiliser les autres continents comme des ressources financières et
négliger les braves populations qui y vivent.
Le partage n existe pas....chacun pour soi...ce problème est bien trop compliqué à résoudre..
RépondreSupprimerMais nous ne pouvons que constater le désarroi de ces pauvres gens...et assister à leur mort.et nous, nous faisons semblants d'être sensible à cet état de fait..