lundi 30 janvier 2012

Augmenter le COS, une fausse bonne solution.

S’il suffisait d’augmenter le COS pour permettre la mise sur le marché de logements supplémentaires, nous aurions vu le résultat depuis longtemps car ce coefficient est à la main des communes. Si la crise du logement est indéniable, les stigmates ne sont pas les mêmes d’une région à l’autre ou d’une commune à l’autre.

Parmi les critères de la construction, il y a bien le COS, mais aussi les hauteurs maximum, des règles spécifiques d’urbanisme d’aménagement….. Bref une augmentation du COS de 30% peut souvent obliger de construire avec plus de 50% en hauteur.

Par contre, permettre de véritablement surtaxer les logements vides depuis plus de 48 mois ou assouplir les lois qui obligent les propriétaires sans scrupules de faire les travaux seraient des actions bien plus productrices de logements. De plus, les communes qui n'ont pas leurs quotas de logements sociaux doivent être mises en demeure de remédier à cette carence.

L’augmentation du COS risque de permettre aux propriétaires terriens de faire de meilleures plus-values. En effet, les terrains seront revendus plus chers.

L’encadrement des loyers, lui, peut être une solution mais bien difficile à mettre en place de manière raisonnée. Il faudrait de nombreux critères de cadrage. Doit-on louer un logement énergivore au même prix d’un logement passif ? Les surfaces doivent-elle être au même prix quelque soit l’endroit ? L’encadrement des loyers risque de devenir une usine à gaz et contre-productrice.

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