Une crise est un changement de cap qui génère des
changements. Nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne pour être en
capacité pour pallier aux inconvénients et/ou en utiliser les avantages.
Alors, l’on nous raconte qu'afin de permettre à toutes et tous de
profiter de cette crise, il faut de la croissance. Cette fameuse croissance qui
doit, naturellement, rééquilibrer les différences voire mettre fin à la
pauvreté.
La croissance, c’est tout simplement la quantité de biens
que l’on a créé sur une période donnée. En règle générale l’on parle en année
civile. L’on parle de quantité et non de valeurs, c’est-à-dire que l’inflation
(l’augmentation des prix) de rentre pas en compte.
Dans cette croissance, il n’est pas question de prendre en
compte les conditions de vie des habitants, mais uniquement la création de
produits. Par contre, la création d'armes de guerre sont comptabilisées.
Il arrive que l’on parle de croissance verte, venant d’activités
plus respectueuses pour notre environnement, ce qui confirme que la croissance
ordinaire ne l’est pas.
Alors avons-nous
besoin de croissance ? Tout dépendra de la définition qu’il y aura
derrière. Si c’est une croissance ordinaire, non respectueuse de l’environnement,
ne prenant pas en compte les qualités de vies de habitants, je pense que l’on
en pas besoin. S’il s’agit de permettre à toutes et tous de vivre dans de
bonnes conditions, nous en avons besoin. La croissance ordinaire n’a jamais, oui jamais, permis de donner
aux plus faibles, les moyens minimums qu’ils ont besoin pour vivre dignement.
Faut-il se lancer
dans la décroissance ? C’est certainement une solution. Les
détracteurs nous
expliqueront que celles et ceux qui prônent cette manière de
vivre veulent nous remettre à l’éclairage à la bougie et au vélo. Ce sont des
arguments qui ne sont basés sur rien et qui ont pour seul but de créer la confusion, donc la peur et l’effroi chez
celles et ceux qui ont n’ont pas confiance au changement, même si leurs réalités
ne sont pas très folichonnes.
Pourquoi ont-ils peur
de ce changement ? Ce sont toujours les mêmes qui n'ont pas les bons
outils. A peine s’adaptent-ils, que les évolutions successives les remettent à
main nues.
Nous vivons une véritable crise de confiance en l’avenir. Qui a confiance en l’élite politique ? Qui a confiance en la qualité de notre environnement ? Qui pense qu’il
vivra mieux dans les prochaines années ?
Chacun de nous, démocratie oblige, a une responsabilité sur
le fait que cette crise perdure ou pas. Nous devons cesser de n’être que les
suivistes consommateurs de biens sans intérêts. Le plaisir n’est pas seulement
dans le fait d’acheter des biens supplémentaires.
Si les choses doivent changer, ce ne sera que le fait de nos
actions individuelles sans attendre trop des autres et encore moins des
décideurs d’aujourd’hui.
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