mardi 19 août 2014

Crise de l'arme


Une crise est un changement de cap qui génère des changements. Nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne pour être en capacité pour pallier aux inconvénients et/ou en utiliser les avantages.


Alors, l’on nous raconte qu'afin de permettre à toutes et tous de profiter de cette crise, il faut de la croissance. Cette fameuse croissance qui doit, naturellement, rééquilibrer les différences voire mettre fin à la pauvreté.


 
La croissance, c’est tout simplement la quantité de biens que l’on a créé sur une période donnée. En règle générale l’on parle en année civile. L’on parle de quantité et non de valeurs, c’est-à-dire que l’inflation (l’augmentation des prix) de rentre pas en compte.


Dans cette croissance, il n’est pas question de prendre en compte les conditions de vie des habitants, mais uniquement la création de produits. Par contre, la création d'armes de guerre sont comptabilisées.


Il arrive que l’on parle de croissance verte, venant d’activités plus respectueuses pour notre environnement, ce qui confirme que la croissance ordinaire ne l’est pas.


Alors avons-nous besoin de croissance ? Tout dépendra de la définition qu’il y aura derrière. Si c’est une croissance ordinaire, non respectueuse de l’environnement, ne prenant pas en compte les qualités de vies de habitants, je pense que l’on en pas besoin. S’il s’agit de permettre à toutes et tous de vivre dans de bonnes conditions, nous en avons besoin. La croissance ordinaire n’a jamais, oui jamais, permis de donner aux plus faibles, les moyens minimums qu’ils ont besoin pour vivre dignement.


Faut-il se lancer dans la décroissance ? C’est certainement une solution. Les détracteurs nous
expliqueront que celles et ceux qui prônent cette manière de vivre veulent nous remettre à l’éclairage à la bougie et au vélo. Ce sont des arguments qui ne sont basés sur rien et qui ont pour seul but de créer la confusion, donc la peur et l’effroi chez celles et ceux qui ont n’ont pas confiance au changement, même si leurs réalités ne sont pas très folichonnes.


Pourquoi ont-ils peur de ce changement ? Ce sont toujours les mêmes qui n'ont pas les bons outils. A peine s’adaptent-ils, que les évolutions successives les remettent à main nues.


Nous vivons une véritable crise de confiance en l’avenir. Qui a confiance en l’élite politique ? Qui a confiance en la qualité de notre environnement ? Qui pense qu’il vivra mieux dans les prochaines années ?


Chacun de nous, démocratie oblige, a une responsabilité sur le fait que cette crise perdure ou pas. Nous devons cesser de n’être que les suivistes consommateurs de biens sans intérêts. Le plaisir n’est pas seulement dans le fait d’acheter des biens supplémentaires.

Si les choses doivent changer, ce ne sera que le fait de nos actions individuelles sans attendre trop des autres et encore moins des décideurs d’aujourd’hui.

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