jeudi 5 avril 2012

Endettement de la ville, impôts importants et crise


La période est compliquée et des choix sont à faire.
La crise n’est qu’à son début si l’on continue sur la même voie : celle du crédit.
Les habitants, les communes, les états vivent à crédit et dépendent des banques.
Les habitants, les communes, les états hypothèquent la planète en polluant de plus en plus.

Les Béthunois, bien plus que les autres, vivent à crédit puisque la ville est endettée bien plus qu’il ne faut à cause de choix mauvais depuis plusieurs décennies. Comme si cela ne suffisait pas, les impôts locaux sont excessivement hauts.

Depuis 2008, avec le travail d’Yvon Bultel, l’équipe municipale réussit à faire des économies tout en hypothéquant pas les derniers actifs (vente du patrimoine).

Mais que faire de ces économies ?
Baisser les impôts ?
Réduire la dette ?
Investir dans les économies d’énergie ?
Investir dans de grands travaux donnant ainsi une relance ?
La garder en provision afin de ne pas payer de crédit relais ?

De manière simple, une économie de 150 à 200 000€ peut baisser l’impôt prévu de 1%. Ceci est-il véritablement une bonne opération ? Surement sur le plan communication ! La baisse des impôts de 1% relancera l’économie et aidera-t-elle celles et ceux qui en ont le plus besoin ? Ce qui est certain, c’est qu’il n’y aura pas vraiment d’économie que ce soit financière comme écologique.

Tout dépend de la somme économisée. Pour réduire la dette, il faudrait qu’elle soit substantielle. Peu probable sauf en faisant l’impasse sur une dépense prévue comme pour la construction d’un bâtiment pas si utile, bien peu subventionné et aux critères environnementaux bien moins poussés que prévus.

Et si nous en profitions, par exemple, pour changer les ampoules qui consomment trop dans nos rues ? Nous ferions alors encore plus d’économies financières comme écologiques. Nous pourrions alors d’ici deux ans faire le choix de désendetter la ville et/ou baisser les impôts avec les dividendes de cette action. Nous pourrions aussi garder cet argent en trésorerie et éviter ainsi les prêts relais qui engraissent surtout les banques.

Mais ceci n’est que mon avis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire