samedi 30 août 2014

Logement: les ministres passent le bâtiment trépasse.



Le gouvernement, vient de faire une annonce en faveur du logement, bouleversant de ce fait les dernières mesures.

Encore des années de perdues. S’il existe un domaine qui demande du temps pour que les actions aient une implication dans notre quotidien, c’est certainement dans le bâtiment. Il est régulier que la livraison d’un logement neuf n’aboutisse qu’après un travail qui a duré plus de quatre années…..


Comme le fonctionnement politique moderne est le résultat d’une réflexion à la petite semaine, ceci est donc antagoniste avec une véritable politique foncière. Les ministres, qui n’ont en tête que de donner leur nom à une loi, tricotent et détricotent les règles en matière d’urbanisme et fiscalité. Nous avons connu les lois Besson, Méhaignerie, Borloo, Duflot et j’en passe….. Maintenant, c’est Pinel !


Nous avons des logements vides, des personnes en recherche de logements, des loyers faibles, des loyers corrects, des loyers exorbitants, des logements de bonne composition, des logements médiocres, indignes ou encore insalubres. Les inventaires sont différents d’une région à l’autre, d’une ville à l‘autre, voire d’un quartier à l’autre. Se rajoutent les préoccupations de ghettos, condominiums ou autres frontières entre les populations. Est-ce si difficile de mettre tout ceci en concordance ?


La difficulté, et je l’ai écrit, c’est que le temps politique n’a pas la même unité de base que le temps du bâtiment. Ceci s’accentue sur le fait que la construction ne fonctionne que si la confiance existe. Une crise est tout d’abord un manque de confiance. Qui a confiance en l’avenir en ce moment ? Alors que les taux sont au plus bas, il est difficile d’obtenir un prêt tellement les banquiers sont frileux….


Les relations entre locataires et propriétaires dépendent du statut du propriétaire. Les particuliers honnêtes sont souvent désarmés, qu’ils soient locataires ou propriétaires face à des personnes ou structures indélicates. Les propriétaires indélicats, ont rarement de soucis avec leurs locataires ou la justice. Les grands groupes, qu’ils soient privés ou semi-privés, sont suffisamment armés pour ne pas être en difficulté face à un locataire perfide.


Il faut donc, pour remédier aux problèmes de logement, tout d'abord, avoir une certaine stabilité dans les actions. Ce n’est pas ce que nous vivons.

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